Programme PROS
En cadre de mes recherches dans le domaine de l’aide au développement et sur les méthodes pour construire la société participative je suis tombe sur un programme très intéressant :
Il s’agit du Programme PROS au Burkina (Programme de Renforcement des capacités des Organisations de la Société civile (PROS)), voila quelques informations (pour les détails voir : http://www.pros-burkina.org/ ) :
Le Programme PROS a pour mission d’appuyer le renforcement des capacités des organisations de la société civile afin qu’elles jouent un meilleur rôle en tant que partenaire au développement, et également de permettre la consolidation du dialogue dans le cadre des politiques de lutte contre la pauvreté, la bonne gouvernance et la décentralisation mises en œuvre par le Gouvernement.
Ces organisations sont dites de la société civile, définie comme : « toute forme d’organisation en dehors de la famille et de l’Etat ou toute forme d’organisation entre la sphère domestique et la sphère publique. Il s’agit d’organisations autonomes jouant un rôle d’interface entre l’Etat et le reste de la société, et de contre-pouvoir face aux velléités hégémoniques des pouvoirs publics. La société civile s’oppose à la société politique qui s’exprime dans les institutions étatiques ainsi qu’à la société économique qui s’exprime à travers les organisations et les activités mues essentiellement par l’esprit du lucre ». Il a été exclu de la société civile : la classe politique, le secteur privé et la chefferie.
Le nombre des organisations a commencé à se multiplier à une grande vitesse à tous les niveaux. Elles constituent un creuset de conjugaison des efforts pour faire face à la pauvreté qui résiste et demeure. Ainsi donc, à travers les organisations, les populations règlent certains de leurs problèmes sur le plan socio économique, face à la faiblesse de l’Etat.
Les composantes prioritaires du programme PROS sont : les organisations féminines ; les organisations des droits humains et mouvements à revendication spécifique ; les associations et mouvements de jeunesse ; les organisations de la presse privée.
Résultats attendus
1. les compétences des Organisations de la Société Civile sont renforcées ;
2. La concertation et le dialogue entre les OSC et entre elles-mêmes et les acteurs du développement sont renforcés ;
3. La visibilité des OSC et la bonne gouvernance sont accrues.
Le programme est financé par l’Union européenne et comme tous les grands projets de l’Union européenne les procédures sont très bureautiques et compliques, surtout difficile de comprendre pour les petits partenaires locaux. Quant a moi, je trouve le site http://www.pros-burkina.org/ vraiment intéressant, on y trouve un tas de documents utilisables pour le domaine de l’aide au développement et sur les méthodes pour construire la société participative.
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Carla del Ponte
Carla Del Ponte est née en 1947 dans une famille italienne suisse à Lugano. Elle passe son enfance à Bignasco dans le Val Maggia. Durant les premiers temps de sa jeunesse elle voulait d'abord être médecin comme deux de ses frères. Elle rêvait de devenir chirurgien : « Mon frère m'a souvent emmenée assister à des opérations la nuit, lorsqu'il était interne »[1]. Mais son père, hôtelier de la vallée surplombant Lugano, envisageait pour elle une vie de femme mariée et mère de famille, et non de longues études universitaires. Déjà, son tempérament « bien trempé » l'amènera à négocier avec son père. Ainsi, elle entreprit des études de droit, certes moins longues, mais des études. C'est ainsi qu'elle s'orienta vers le droit.* En 1975 elle ouvre son propre cabinet d'avocats.
* En 1981 elle est nommée juge d’instruction.
* En 1985 elle est nommée procureur du canton du Tessin à Lugano.
* En 1994 elle est nommée procureur général de la Confédération suisse.
* En 1999 elle est nommée procureur général du TPIR et du TPIY par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
* En 2003 elle est maintenue dans ses fonctions de procureur général du TPIY mais son poste de procureur général du TPIR n'est pas renouvelé.
* Le 23 août 2007, le Département fédéral des Affaires étrangères annonce sa nomination comme ambassadeur de Suisse en Argentine à compter de janvier 2008, après la fin de son mandat au TPIY.
Mariée et divorcée par deux fois, elle a un enfant de 22 ans. Elle parle l'italien, l'allemand, le français et l'anglais.
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RDCongo: Conflits et violences
Depuis la fin du génocide rwandais en 1994 et l’exode massif des Hutus en République démocratique du Congo (RDC) qui a suivi, l’ONU estime entre 3 et 4 millions le nombre de victimes ayant succombé aux conséquences du conflit des Grands Lacs : combats, agressions, faim, maladie, etc…Les femmes tout particulièrement sont les premières victimes de ce conflit, en tant que ciment de la communauté :
Le viol est devenu une arme de guerre institutionnalisée, dont se rendent coupables aussi bien les forces gouvernementales que les rebelles.
Aucune tranche d’âge n’est épargnée, des fillettes de 8 ans aux rand-mères de plus de 60 ans. De plus, ces viols s’accompagnent très souvent de tortures physiques et laissent des séquelles graves à ces femmes.
Enfin, si elles survivent, elles doivent en outre affronter le regard de leur famille et de leur communauté, qui parfois les rejettent pour avoir « fauté » avec l’ennemi ou de peur du VIH.
Histoire
Depuis les indépendances, la région des Grands lacs a été le théâtre des violences récurrentes. Jusque à la moitié des années 1960, rébellions dans l’Est du Congo-Zaïre, attaques des “inyenzi” - cancrelats, cafards - au Rwanda, affrontements interethniques au Rwanda en 1963-64, au Burundi en 1965.
A partir de la seconde moitié des années 1960, la violence est progressivement monopolisée par les États : répressions des rébellions au Congo-Zaïre et avènement du régime Mobutu, fin des incursions des “inyenzi” et des pogroms anti-tutsi au Rwanda, consolidation du régime Micombero au Burundi.
La fin de ce Xxè, en une décennie, la partie centrale de l’Afrique a connu des conflits de grande violence suivis ou accompagnés des renversements spectaculaires des pouvoirs jamais vus par le passé :
* Des coups d’États au Rwanda et au Burundi suivis des assassinats des Chefs d’États déclenchant un génocide Tutsi au Rwanda en 1994 ;
* Une guérilla-marathon et un renversement de pouvoir au Zaïre (depuis République Démocratique du Congo) accompagnés des massacres populations rwandaises Hutu le sol zaïrois en 1996 ;
* Une invasion des armées étrangères en République Démocratique du Congo depuis août 1998 camouflée en rébellions et entraînant la “première guerre mondiale africaine”.
En moins d’une décennie, d’importants bouleversements ont particulièrement remué cette région de l’Afrique au point de susciter bien d’intérêts et d’interrogations sur les enjeux et les liens entre ces événements. La multiplicité d’acteurs, d’enjeux et de mécanismes en place sont mouvants et difficilement analysables.
1. Le cercle d’acteurs primaires rassemble les parties “dont les intérêts dans la situation de conflit sont contradictoires, ils sont directement concernés par les conflits et leur engagement est partisan : Les États (les régimes) touchés et les “groupes ethniques”, les groupes armés (APR, AFDL, RCD, Mayi-Mayi…), les partis politiques ou d’autres “groupes”, avec notamment la part prise par la jeunesse.
2. Les acteurs secondaires rassemble des parties qui ne sont pas directement concernées par le conflit, mais ont un intérêt direct dans une issue bien déterminée du conflit : Ce sont des voisins régionaux (Ouganda, Afrique du Sud, Angola, Soudan …), et leurs jeux d’alliances (leur soutien aux maquis, leur “préparation lointaine” de la planification des violences, leur rôle déterminant dans les récents bouleversements depuis 1994-1997). Comme “partenaires”, “alliés” ou comme “ennemis” des États en situation de conflit, ils permettent de voir les guerres de l’extérieur ou de voir le rôle joué par l’extérieur.
3. Les tiers qui s’impliquent activement dans la transformation du conflit : La “Communauté internationale” : l’O.N.U. et ses différentes missions ainsi que ses organismes spécialisés ; les O.N.G. des pays occidentaux. Les USA, la France et la Belgique qui sont les “maîtres et bailleurs des fonds” des États de la région. L’Afrique du Sud, bien que souvent contestée, s’affirme comme un médiateur auquel on fait de plus en plus recours.
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